si je devais partir je voudrai vous dire...

B.F,

J'ai si souvent eu envie de te parler en ouvrant mon coeur entièrement, je me suis si souvent immaginé m'asseyant face à toi et te dévoilant toutes mes pensées te concernant, j'ai si souvent pensé que peut être moi "petite fille" je serai assez grande pour t'ouvrir les yeux... mais j'ai plus souvent écouter la voix qui me souflait que celà ne servirait à rien , qu'on ne change pas un homme, qu'on n'apprend rien à une personne si têtu, et surtout que te parler aurait déclencher un combat terrible et que moi "petite fille" je n'aurai pas eu les armes necessaires pour y faire face...alors j'ai renoncer moi aussi je me suis fais silence comme tous ceux t'entourent, moi aussi je t'ai laissé faires tes crises colériques, des coups de gueule parti de rien pret à blesser ceux qui t'aime, moi aussi je t'ai laissé lui manquer de respect plusieurs fois, moi aussi devant toi je suis devenu faible et impuissante ( bien que quelques fois j'ai laissé mon coeur marmoner mes pensées sur toi mais dans ta colère ne m'as tu pas entendu ?)

Et bien que tu sois arrivé dans ma vie alors que je n'étais qu'une enfant je ne me suis jamais trop attaché à toi, car très vite j'ai compris que tu ferai du mal à ceux qui t'entourerai mais pourtant tu sais il y à aussi eu des moments où je t'ai aimé ( je crois) mais tout de même je t'ai le plus souvent detesté. Toute fois j'ai tenté à plusieurs reprises de te comprendre, de te chercher des excuses, une enfance peut etre pas faciles, des parents pas très aimant, une mère pas très caline, un père colerique peut être, et puis un climat sans doute violent...et c'est là que j'ai cru que toi tu ne reproduirai pas ce shema puisqu'à présent tu avais une famille qui t'aimait, t'entourait, toujours là pour te rendre service, seulement du haut de mon jeune âge je n'avais pas mesurer que l'amour on l'apprend quand on est enfant pas quand on devient homme.

Mais avec tout le respect que je te dois ( bien que je ne pense pas te devoir grand chose) j'aimerai te dire que je te considère de ma famille, que tu as une place dans mon coeur et que parallelement je te hais... je te hais parce que tu n'apporte pas à tes enfants tout l'amour dont il ont besoin, être un père ne s'arrête pas à nourrir et habiller ses enfants, je te hais aussi car tu ne sais pas communiquer, tu ne sais pas expliquer, avec toi la moindre betise se transforme en colere noir, je te hais car tu n'ecoute pas tes enfants, je te hais car tu ne vois pas combien ils sont doués, intelligent et aimant, je te hais car tu ne tient pas ton rôle de père, et je te hais davantage quand devant moi tu les dispute pour un rien, à ce moment là c'est une violence atroce que je me fais pour ne pas te dire tout ce que je pense de toi, je te hais aussi lorsque je croise des pères qui caline leur enfant ou les prenne par la main pour leur montrer tel ou tel merveille, mais je te hais surtout quand je vois un pere expliquer à son enfant que ceci est une betise qu'il ne faut pas recommencer pr tel ou tel raison je te hais a ce moment car tu n'es meme pas capable de sa ! toi tu aurai crier...

alors meme si bien sur tu comble leur besoin materiel et sans doute loin de ma vue tu partage quelques moments de bonheur avec eux car bien sur tu n'es pas non plus un monstre...je trouve que tu n'en fais pas assez...et surtout que tu ne te rend pas compte de la valeur qu'ils ont, un jour peut etre tu comprendra que tu as louper tant de choses, qu un enfant reste ce qu'il y à de plus beau et que toi tu n'as pas recu d'amour tu aurai du leur en donner davantage il t'en aurai rendu les double crois moi.

Et puis parfois je me dis qu'au fond tu souffre peut etre aussi, que tu as un manque, un vide, des fragments d'enfance ratés mais je ne peux te pardonner, avec tout les millions de justifications je te cherche je ne peux pas ne pas t'en vouloir, car ces enfants si ils ne sont pas les miens, restent à mes yeux ce que j'ai de plus cher au monde.

Puis je te demande pardon de ne jamais avoir osé te dire tes quatres verité, de ne jamais t'avoir dis "ohhh c'est bon calme toi ya pas de quoi s'enerver" ou encore" mais tu vois pas que tu te goure sur toute la ligne" "ton père n'est plus là? et tu souffre car il te manque, tu n'as pas assez profitez lui?! alors ouvre les yeux et profite des tes enfants tant qu'ils sont là"

Alors pardon d'avoir été lache aussi lache que tout les gens qui t'entourait mais qui n'ont pas su élever la voix plus fort que toi!!!

Ce sont mes lettres , tout ce que je n'ai pas écrits, pas dits, tout que j'ai ressenti, caché ou revelé...il y a tant de choses dans une vie, dans de choses vécu ou louper, tant de choses reussi ou rater, puis il y à tant de secrets dans chacun d'entre nous "toutes les vérités ne sont pas bonnes a dire " mais pourquoi donc? peut etre pour ne pas blessé, parce que certaine chose une fois dite ont des consequences terribles, d'autres tabous ne se brisent pas si facilement et puis il en faut du courage pour dire les choses tel qu'elles sont, se voiler la face, faire semblant n'est ce pas parfois plus simple... alors avec mes defauts et mes quelques qualité je fais comme d'autres je ne dis pas tout , je ne blesse pas les autres en leur disant les verités que je pense sur leur vie, et parce que certains secret révélés peuvent au final faire plus de mal que de bien à ceux que l'on aurait cru protéger en leur disant la vérité. Alors je me contente de rester correcte, de suivre le cours de la vie, en plongeant dans mon coeur certains sentiments violents et en enfouiant en moi toutes ces paroles qui ne demande qu'à être dites... mais si mon coeur est lourd parfois je me dis "que je ne peux pas porter la peine de tout le monde sur mes épaules" seulement voilà si je pouvais je laisserai mes lettres derrières moi... mes lettres écrites et dechirer si souvent...mes lettres d'amour et de colère pour vous...